Un réveillon étoilé.

Un compte-rendu de notre soirée réveillon, un peu tardif, pour cause de panne d’inspiration, heureusement Suzelle sauve la donne…AMK

Cette année, le thème choisi pour notre soirée réveillon étant «Célébrités», ce fut la Nuit des Étoiles.

En cette humide, et ô combien nébuleuse, soirée de la St Sylvestre, voir arriver tous ces personnages si connus dans la grande salle du domaine du Caussanel avait quelque chose d'irréaliste et même de surréaliste ! Les 2 premiers furent Frida Kahlo et Dupond-t qui allaient régir la musique toute la soirée. Superbe Frida aux fleurs plus belles que « nature » !

Puis ce fut le tour de Don Quichotte et sa Dulcinée, en chair et en os, celle-là. Suivi par Nostradamus et la reine Catherine de Médicis. 

Rabbi Jacob fit alors une entrée remarquée grâce à sa barbe flamboyante...Plus discrets furent les écrivains qui s'apprêtaient à nous présenter un pan de leur vie, George Sand, Flaubert... et même pas encore dévoilés les musiciens et/ou chanteurs, Juliette Gréco et Miles Davis, ainsi que nos troubadours habituels Ghislaine et Maurice. 

Quant à St Louis ou Marie Curie, leur modestie fut totale. 

Bref vous comprenez que les sketches furent variés. Après une introduction due aux détectives les plus maladroits de la BD, et une mise en bouche musicale,  Don Quichotte sut faire briller l'oeil de Guy-St Louis. 

Nostradamus nous annonça moultes merveilles dans son langage abscons à souhait devant une Catherine peu convaincue...

Frida nous récita un de ses poèmes et Marie Curie nous lut son discours de Stockolm, lors de son 2° prix Nobel.

C'est alors que Miles Davis fit son entrée avec sa trompette scintillante, accompagné de Juliette Gréco qui nous fit chanter « Si tu t'imagines, fillette, fillette... » comme à Pleyel à l'époque de l'Existentialisme triomphant. 

Deux George Sand se présentèrent ensuite avec le récit fait par la « Bonne Dame de Nohant » qui évoquait sa jeunesse folle, lorsqu'elle arpentait le pavé parisien déguisée en jeune étudiant...Musset l'attendait et l'étreignait passionnément. On rencontrait aussi Chopin et Flaubert le grand ami de sa vieillesse.

Les Dupond-t devinrent Frères ennemis puis Laurel et Hardy pour une danse, bientôt déboulonnés par un Rabbi Jacob endiablé. 

Bref, on a bien chanté, - pas toujours dans le ton, m'enfin !!! - d'Étoile des Neiges à Trompettes de la renommée ; on a dansé aussi et on a fait honneur à un buffet bien garni. De quoi commencer joyeusement la nouvelle année.

Suzelle.