Reportage en Normandie...
Marie-Christine est allée rendre visite à notre amie Marie-Claude Périno, désormais Trouvillaise elle nous envoie ce petit reportage...
« J’irai revoir ma Normandie … ! » Tel est le refrain qui accompagne les cris incessants des goélands dans les cieux de Trouville-sur-Mer, aux couleurs des impressionnistes.
Marie-Claude P., qu’on se le dise dans les chaumières des grands vadrouilleurs, est une cicérone trouvillaise hyperactive, surtout accompagnée son adorable et pénible petit chien, le bien nommé Léo, rapide comme un lion pourchassant sa proie et d’un caractère de « dominant », selon sa maîtresse, dont la voix rivalise d’invectives avec celle de la multitude criante des goélands.
Ils n’ont plus de secrets pour elle, les différents types de maisons de ces Parisiens de jadis en villégiature ou en mal de courses hippiques et de rencontres de bonne fortune au Casino de la Plage.
Scènes de la Belle époque évoquées aux «Planches» de Trouville, dont celle de l’apprentissage de la brasse sous les yeux éberluées de mères aux pudibondes «ombrelles».
Scènes de dressage de chevaux qui semblent danser dans l’arène avec une légèreté étonnante sous la conduite de jeunes cavalières venues du monde entier (Japon, Ukraine…).
Plaisirs de riches, bien loin d’un lieu de pèlerinage le plus fréquenté de France après Lourdes : Lisieux où, par un beau jour de pluie normande, nous avons visité les lieux thérésiens que notre cicérone ne connaissait pas vraiment jusqu’à ce que Marie-Christine fût inspirée de venir revisiter les lieux de ses ancêtres.
Mais il n’y a pas que la plage et ses plaisirs, les pèlerinages qui attirent les foules du monde entier : les petits chemins creux dansla campagne verdoyante, les vues sur l’horizon marin aux couleurs changeantes des ombres lourdes des nuages comme des paquebots chargés d’espoirs.
Les planches de Deauville, sur chaque cabine le nom d’acteurs américains en hommage au Festival du film américain qui se tient chaque année la première semaine de Septembre;
Les parasols multicolores emblème de Deauville où par un jour de tempête seuls les goélands se promènent sur la plage; les vacanciers délaissent les planches que le vent recouvre de sable.
Texte et photos de Marie-Christine.