Balade d'eau et de marécages autour de l'Aiguebrun
Ce dimanche 20 mai au matin, 14 vadrouilleurs étaient prêts à affronter les éléments et événements prévus dans le Luberon.
Le départ fut classique, en balcon au-dessus des gorges de l’Aiguebrun par un ciel bleu immaculé, sauf un lointain cumulus bourgeonnant mais à l’air inoffensif.
Au hameau de Chantebelle, la discussion fut sympathique avec la mosaïste propriétaire des lieux.
Las ! Sous prétexte de nous faire emprunter un joli pont-barrage, Alain nous entraîna dans un de ses pseudos raccourcis coutumiers , nous faisant passer par un beau champ de lavande qui rendit les chaussures d’Aïcha et d’Anne-Marie toutes crottées.
Enfin rendus à Sivergues –véritable crèche grandeur nature-
.....nous y retrouvâmes Gilles qui nous attendait, toujours patient et détendu.
Après le pique-nique, pris sur de belles tables que nous avions réservées...
...nous sommes repartis pour la descente. N’ayant pas emporté de machette nous fûmes bien en peine pour franchir les marigots d’une selva imprévue barrés par des arbres géants et détrempée par les précipitations de la saison des pluies. Fort heureusement, pas de piranhas ni de caïmans à l’horizon.
Ensuite ce fut le superbe abri sous-roche et une controverse sur les Néandertaliens, singes et les Homo sapiens sapiens.
Enfin, nous arrivâmes sur la rive du paisible Aigue brun, mais celui-ci s’était mué en un véritable rio torrentiel amazonien ; le gué prévu gisant sous trente cm d’eau et donc inutilisable. La mort dans l’âme, il nous fallut abandonner la perspective de la découverte - pour certains - de la mystérieuse Baume de l’eau et retourner par le chemin classique et fréquenté vers l’Auberge des Seguins.
A peine installés à la terrasse, il nous fallut nous réfugier à l’intérieur car l’orage attendu finit par éclater brutalement. Une fois celui-ci passé nous pûmes rentrer tranquillement à Zaï (Aix en provençal).
Alain, avec des photos de Marie-Christine et AMK