Bonne arrivée! ça va là-bas ?

8 octobre 2013

Quelques nouvelles après une semaine en Côte d'Ivoire, où je suis accueillie partout par cette formule de bienvenue... Premières impressions d'Abidjan : une métropole immense, très moderne à première vue avec ses grandes avenues bordées de hauts buildings, on pourrait se croire dans une capitale occidentale. C'est une ville étonnante, construite sur des lagunes: une succession d'îles. Dès ma descente d'avion, Adrien m'emmène dans la "Zone 4", sur le Plateau, au Rallye, l'un des bars les plus anciens de la ville, où se retrouvent les "vieux blancs" et des Ivoiriens dans une ambiance sympa et décontractée.

Le lendemain, samedi, nous partons vers l'est, pour aller à Grand-Bassam sur la côte. Je découvre un autre aspect de la ville, ses alentours, ses banlieues.

La route est encombrée: les Abidjanais vont passer le WE sur les plages. Grande animation au bord de l'eau!

Le nettoyage des plages se fait d'une façon originale. En traversant le village on passe parfois devant des lieux huppés, inattendus ici!

Grand-Bassam est un ancien comptoir portugais que les Français se sont annexé au 19^ème siècle, s'arrogeant le droit de "construire toute bâtisse et fortifications qu'ils jugeront utiles", en échange de quoi: "la France accorde une protection au roi et à son peuple". Il reste de cette période de belles constructions, certaines tombent malheureusement en ruines, comme la Maison Ganamet édifiée par un riche commerçant libanais…

D'autres ont été restaurées comme l'ancien palais du gouverneur qui abrite un musée du costume, très intéressant.

Le WE est terminé, Adrien doit reprendre le travail, nous rejoignons Ferkessédougou dans le nord après une journée de route à travers la brousse. Ses petits compagnons, Boubou et Moby, sont ravis de le retrouver. Boubou est très remuant et comme il fait pas mal de bêtises, il est, le plus souvent, attaché. Il entortille sa longue chaîne autour des branches et ne sait plus le défaire... Gros problème.

Nous allons aux Pays Bas un village proche, faire quelques courses au marché...

et déjeuner chez Mado un petit "maquis" très sympa.

Le soir, courses à Ferké-ville, où l'on peu rêver d'horizons lointains, certains sont, hélas, inaccessibles actuellement!

J'accompagne Adrien et Dosso sur les "parcelles", les champs de canne à sucre, ils vont vérifier l'état des installations d'irrigation avant la fin da la saison des pluies et le début de la "campagne" - la récolte de la canne.

Le ciel s'obscurcit très rapidement, les averses sont subites et violentes.

Je vais aussi marcher seule en bordure du lotissement, je croise les habitants de villages nichés au milieu des champs de canne et des troupeaux de zébus

Un soir nous faisons une balade à vélo, retour à la tombée de la nuit le long d'un canal, c'est magnifique, Moby qui a voulu nous suivre est complètement épuisé.

Vendredi soir nous allons à L'Extension (un autre village construit par la Sucaf, l'entreprise qui emploie Adrien) dîner chez Claire, le meilleur maquis de la région. La nièce de Claire, la petite Sarah, apprend ses leçons sur une table à côté de nous.