La Provence en Cornouaille.

17 août 2012

« Cette année-là qui est la quatorzième de notre siècle, les premiers jours du mois d’août répandent une chaleur à faire s’évanouir les vaches dans les champs. »… En cette douzième année du siècle suivant, nous avons mis nos pas dans ceux de Pierre Jackez Hélias, ce n’était pas la baie d’Audierne, mais un peu plus à l’est : l’anse de la Forêt Fouesnant et ce mois d’août était presque aussi chaud que celui qui avait précédé la « grande guerre ».

À dire vrai, les premiers jours ne furent pas caniculaires, tant s’en faut ! on voulut prendre le premier apéro sur la terrasse… mais il fallut s’équiper, et vite rentrer dîner à l’abri.

Cependant le ciel était clément, la lumière superbe et la température fraîche des premiers jours incitait à la rando.

Puis la chaleur arriva mais ne découragea pas nos randonneuses… on choisit de longer les rias, abers ou avens, toujours ombragés…

… et de terminer la balade par des bains rafraîchissants.

Il y eu aussi une mini croisière de Bénodet à Quimper…

…sur l’Odet, joli fleuve qui sépare le pays Bigouden du pays de Fouesnant… les panoramas sur ses rives bordées de manoirs sont variés et aussi changeants que la lumière en Bretagne.

Nos vadrouilleurs provençaux ont admiré ce pays de contraste où la mer et la terre se cherchent, se fuient, jouent à cache-cache et se retrouvent selon les heures, au gré des marées…