Le Laos au fil de l’eau.
« Indochine », un nom qui a marqué l’imaginaire de notre génération ! Nous voilà de retour d’un fabuleux voyage de 3 semaines dans deux des trois pays qui la constituaient : la Laos et le Cambodge.
Après un long vol sans histoire, nous retrouvons Emmanuelle, ma sœur que beaucoup de vadrouilleurs connaissent, et son mari Bernard, à l’aéroport de Bangkok.
C’est parti pour un périple dont nous rêvions depuis bien longtemps, en commençant par une jolie ville : Luang Prabang, dans le Nord du Laos, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ville colorée dont l’un des principaux attraits sont les bords du Mékong, rivière mythique s’il en est.
Deux choses à ne pas manquer à Luang Prabang : le coucher de soleil, du haut de la colline du Phu Si, plus attendu qu’une star par les touristes paparazzi…
… et les temples innombrables, les "Wat", dont nous visiterons une bonne partie…
Mais le Nord nous appelle, le surlendemain de notre arrivée nous embarquons à bord d’un minicar pour 2 jours de pistes qui vont laisser des souvenirs cuisants à nos fragiles échines…
Les villages se succèdent dans la poussière et le bruit de cette piste en chantier, les habitants semblent résignés…
Phongsali, le point le plus septentrional de notre voyage, est la capitale du Nord Laos, il y fait frais, presque froid au petit matin… c’est une région assez isolée dont une partie des habitants parlent chinois.
Contents d’abandonner la voiture, nous allons retourner à Luang Prabang en pirogue sur la Nam Ou, un affluent du Mékong … Trois jours de rêve au fil de l’eau.
Comme dans un merveilleux documentaire, nous voyons défiler la vie du fleuve…
Parfois le manque de fond nous oblige à descendre, nos pilotes nous reprendront un peu plus bas après le passage d’un rapide.
Les villages ici sont vivants, animés…
…avec leurs potagers, leurs animaux domestiques : les porcs noirs et agiles, les buffles...
À chaque étape, après une nuit réparatrice, nous prenons une nouvelle embarcation dans une des petites villes des rives de la rivère que nous descendons.
À mesure que l’on avance vers le sud, le paysage devient plus grandiose et la végétation se densifie.
Plus on approche du Mékong, plus l’activité est intense : les Laotiens pêchent, font leur toilette…
...cueillent les algues du fleuve ; nous croiserons même des orpailleurs.
Partout des enfants joyeux se baignent dans les cris et les rires.
Merveilleux enfants du Laos, ils resteront l’un de nos plus beaux souvenirs de ce pays.
Anne-Marie, avec des photos de Gilles.