À toi Michel, notre ami.
Voilà maintenant plus de vingt cinq ans que nos chemins se sont croisés à la Grande Vadrouille.
De beaux moments, nous en avons partagés sur les sentiers de toute la région jusqu’au Var et au Mercantour que tu affectionnais tant et que tu nous a fait découvrir avec ton amour de la nature et des champignons.
Nous te devons ces belles soirées du Rastel où, avec Michèle, vous nous avez accueillis avec tant de simplicité et de générosité.
C’était un grand plaisir de nous retrouver pour mettre en scène nos spectacles dans lesquels tu te donnais à fond pour jouer de façon remarquable, tu as été notre Raimu à nous.
Tu interprétais avec brio les personnages comiques ou émouvants. Tu as été parmi les meilleurs sur les planches et tu nous as régalés de ta belle voix qui sonnait toujours juste.
Et puis, nous avons partagé de sacrés Réveillons, l’occasion pour toi d’écrire des sketchs toujours drôles, de te transformer en Merlin l’Enchanteur, Salvador Dali…
… le Président du Rastel, Laurence d’Arabie ou le Sire de Framboisy.
Nous garderons toujours en mémoire le lycée Papillon, le tango corse et tant d’autres.
Artiste, tu l’étais aussi quand tu sculptais le bois ou dans tes travaux de reliure.
Ces dernières années, nous avons admiré ton courage et ta force de vie, ne te plaignant jamais malgré la gêne respiratoire qui ne te lâchait plus.
Toujours souriant, drôle, joyeux, plein d’énergie et d’enthousiasme tu étais vraiment un élément essentiel de notre groupe.
Tu étais non seulement un ami fidèle, sensible et attachant mais une personne d’exception, un être rare, une présence, quelqu’un que nous sommes heureux d’avoir connu.
Ton rayonnement, ton appétit de vivre, ta force de caractère, ta volonté face aux difficultés, nous donnaient du courage pour affronter les nôtres.
Tu étais le pivot de notre groupe et même si ces dernières années on te voyait beaucoup moins, nous savions que tu étais là et que malgré tout, tu t’intéressais à ce que nous faisions, tu regrettais de ne pas être parmi nous. On t’aimait tu sais.
Chapeau bas l’Artiste.
Martine G. et Anne-Marie K.
Sabié bèn parla lou prouvençau Michèu et l'escrieure.
En randonnées surtout et au cours de différentes rencontres, nous échangions souvent quels mots en provençal. Si sa connaissance de la "lengo nostro" et des coutumes était grande, ce n'est pas mon cas, moi qui n'ai pas approfondi le "patois" que j'entendais parler dans mon enfance par ma grand-mère avec ses voisines.
Gramaci Michèu pour ces moments.
Régine.
Au deuxième réveillon au mas du Bosc, souffrant d’une gastro Michel était resté au litet nous avons tous défilé devant lui, dans sa chambre.
Jean m’a beaucoup manqué le jour de l’hommage à Michel, il aurait dû être là...
Janine.
Pour finir, un poème de Claudine Mussawir :
Ouvrir la porte aux murmures du soir
au chant des cigales
à l’ombre des arbres
qui veillent sur nos nuits
Ouvrir la porte à toutes les étoiles
qui poussent leur lumière au-delà d’elles-mêmes
pour mieux nous l’offrir
Ouvrir la porte
aux murmres de la nuit
qui nous habite.
NB: Pour voir les photos en grand format, cliquez sur l'une d'elles et faites-les défiler.