In extremis

 Grâce à la réactivité et à la course agile d’une toute nouvelle septuagénaire, deux modérées isolées ont été mises en relation à leur grand soulagement.

Eliane et moi avons suivi l’itinéraire qu’Odile avait préparé sur carte, une belle boucle de la Font de l’Orme à Mérindol par la colline et retour par un vallon.

 Beau parcours, à travers des pinèdes séparées par des plages de garrigue. Et alors là, du thym, du THYM au parfum pénétrant et portant des portions de touffes avec encore quelques fleurettes rosées, fraîches, rapidement repérées par Eliane, et cueillies. Le plaisir d’Eliane à la présence de ce thym en fleur était communicatif. Quel plaisir avons nous eu à ces découvertes parmi toutes les touffes à la floraison fanée !              

Et nous avons eu de belles grimpettes que nous avons vaillamment attaquées, un sommet d’un  peu plus de 300 m tout de même (grande satisfaction !) nous a offert un grand point de vue sur la vallée de la Durance.

La descente dans la garrigue à flanc de colline inondé de soleil était un autre domaine, fait de chaleur qui montait du petit sentier rocailleux, des plantes.

Mais nous sommes descendues jusqu'à Mérindol et nous avons perdu nos balises! Alors pour rentrer, juste un cours sentier dans la pinède, tout agréable, que nous ont indiqué des gens du coin, et un long morceau de route ensoleillée. Mais cela nous a permis de voir 2 plaques de pierre fixées à la paroi rocheuse d’un petit défilé indiquant la brutale montée des eaux un jour d’été dans la deuxième moitié du XIX (j’ai oublié la date !!!), de ce qui était un petit torrent et qui n’est plus aujourd’hui qu’un ruisselet après une forte pluie. Si la route a été emportée par la force des eaux durant cet épisode de crue, il ne faut pas oublier qu’au cours de milliers d’années ces eaux abondantes alors ont creusé les rochers créant des défilés, des gorges. Les hommes ont aménagé le parcours pour un chemin puis une route.

Grande sieste en arrivant à la Font de l'Orme!

Régine.