Un WE de rentrée en petit comité.
Il est dit qu’Autrans serait pour notre groupe le lieu des contradictions… Nous y avions passé un WE de fin d’année (juin 2010) en grand nombre (28) avec un si mauvais temps que nous n’avions fait qu’un jour de rando, bien arrosé. Cette fois-ci suite à un petit nombre d’inscriptions et de quelques désistements nous nous sommes retrouvés moitié moins nombreux ; par contre le temps nous a été très favorable, malgré une nuit d’orage qui laissait prévoir le pire. Nous avons retrouvé avec plaisir le gîte de l’Achard et ses hôtes si accueillants.
Certains d'entre nous y ont déjà leurs habitudes.
Étant données que les circonstances dans lesquelles s’étaient déroulé le séjour précédent n'avaient pas permis de faire les randos prévues, nous avons gardé le même programme pour le enragés comme pour les modérés. Le samedi n'étions que 5 pour monter à l’assaut du Pas de la Clé et du Bec de l’Orient. Petite variante : Gérard nous a conseillé de partir directement du gîte, en passant par le lac pour prendre un sentier moins raide que celui de la Sure, il nous a même gentiment accompagné jusqu’à ce joli lac et nous a mis sur le bon chemin pour rejoindre le Pas de la Clé.
Mais le parcours n’est pas évident et dés que nous sommes seuls nous nous perdons un peu en nous tordant les pieds sur les lapiez traîtres qui conduisent à la crête.
Les modéré, partis de Gèves, qu'ils avaient atteint en voiture, nous attendaient là-haut…
Après avoir admiré le paysage « saisissant » et observés les oiseaux qui nichent dans ces falaises impressionnantes, nous pique-niquons de concert, et nous séparons de nouveau … la route est encore longue pour les enragés.
Ceux qui étaient présents au dernier séjour reconnaîtront les lieux où les photos sont devenues traditionnelles.
Au bec de l’Orient nous avons même eu droit à un passionant cours de géo sur le pendage vertical!
Et au refuge de Gèves, nous avons, derechef, retrouvé les modérés arrivant d’un pas serein du Pas de la Clé.
Le lendemain dimanche, malgré l'orage de la nuit et le ciel voilé du matin, les 2 groupes partent, chacun de son côté pour la même destination : Le Pas de Bellecombe où nous devions nous rejoindre pour le pique-nique. Les modérés par La Molière, les enragés par un bavante à partir du Bouchet…
C’est par un beau sentier en forêt bordé de cascades et fontaines, que l’on atteint une corniche qui mène à Bellecombe…
… où, comme prévu nous attendent les enragés. Nous déjeunons devant un somptueux paysage.
Puis, en un savant chassé-croisé, le 2 groupes repartent vers La Molière les uns par le bas, les autres par le haut. Chemin faisant, nous traversons un bosquet de hêtres champêtres et admirons les belles cheminées que présentent, d'en bas, les crêtes de Bellecombe à La Molière.
Et le retour aux voitures se fait, pour les enragés, par la route forestière parée des premières couleurs d’automne.
Nous quittons l’Achard sous le soleil, cette fois-ci, en remerciant nos hôtes pour leur accueil, les bons repas et les apéros…
...et en laissant Jeannette savourer tranquillement sa bière. À bientôt les marseillaises!
Comme lors de notre dernier séjour nous garderons un excellent souvenir de ce gîte et de ses hôtes, sûr, certains auraient voulu monter à la Sure... pourquoi pas en hiver à raquettes?
Anne-Marie.