Les gorges de la Méouge par les modérés.

2 octobre 2016

Les gorges de la Méouge par les modérés.

8 Vadrouilleurs au départ pour le groupe des Modérés partis confiants, à une heure raisonnable de la matinée, accompagnés par Michèle S. pour un circuit dans les gorges de la Méouge « Facile. Marche familiale : 2,5km, 1h » d’après le Guide du Pays du Buech, et d’après Jean en fin de parcours « familiale sans Séniors » … Bien. Nous sommes tout de même retrouvés 8 au parking pour rentrer au gîte, tous sur nos jambes ou plutôt nos pieds, et contents de la journée.

Michel et Michèle sont venus avec nous jusqu’au Pont roman pour l’admirer.

Gorge largement ouverte ici, avec ses roches calcaires blanches, sur la rivière aux basses eaux en cette période sèche.

Le Pont roman traverse la rivière en 3 sauts, par 2 arches arrondies et une sur la rive gauche présente une petite ogive, ce qui signe le caractère médiéval de la construction (XIV ou XV siècle). La face supérieure du pont est plane, très inclinée de la rive gauche rocheuse à la rive droite alluviale. Une forte crue en 1901 a emporté tous les ponts sur la Méouge, mais le Pont roman, avec ses siècles d’existence l’a simplement regardée passer.

Le sentier, accueillant par son sol et son ombrage clair a pris de la hauteur, délaissant le bord de la rivière. Nous cheminions par petits groupes. Il est bientôt devenu rocheux et les 8 sont passés, plus ou moins lentement mais sûrement. Puis Gilles et Maurice nous ont laissé continuer. Ils sont retournés vers le Pont roman, pique-nique et sieste au bord de l’eau. Pas de baignade paraît-il !

Le reste du groupe, scindé en 3 rapides et 3 ralentis, a continué sur le sentier toujours rocheux et de plus en plus ensoleillé à flanc de falaise. La gorge est toujours large, blanche, nous apercevons la rivière en contrebas. Des passages rocheux délicats à descendre m’ont vue les passer sur les fesses ! Jean face contre la roche comme en escalade.

Nous retrouvons le cours de la rivière, sa forêt galerie et le sol alluvionneux paisible… Pique-nique et sieste par un temps splendide, dans une petite clairière de verdure proche de l’eau.

Une longue passerelle suspendue enjambe le lit. Nous admirons la rivière au-dessous de nous, les berges, les falaises… Elle nous amène sur l’autre rive pour rejoindre la route.

Tranquilles ? Nous échappons aux affres des passages délicats ? Mais non …

En plus des voitures, peu nombreuses heureusement, il y a un tunnel !!! J’y vais, j’y vais pas … Deux d’entre nous partent en éclaireuses. Le tunnel est très court, bien éclairé par la lumière du début d’après midi. L’une se placera à une extrémité du tunnel, l’autre à l’autre extrémité, pour assurer le passage en convoi de 4 Vadrouilleurs en faisant ralentir les conducteurs éventuels. Et là… dans la lumière du bout du tunnel, qui voyons nous apparaître ? Maurice ! Maurice Clary. De grandes acclamations l’ont salué alors !!! La fin de notre découverte du circuit, de nos péripéties, était proche. Nous avons trouvé Gilles peu après, assis au bord de la route, sur le parapet, grand contemplateur de ce paysage pittoresque.