Jours tranquilles dans les Écrins.
Le fort de Réallon, samedi.
Après avoir posé une voiture au village, un petit bout de route puis le GR. Huit raisonnables cheminent et atteignent les restes du fort du 14ème siècle, sur un replat herbeux avec vue sur les aiguilles de Chabrières et toute la vallée.
On s'y trouve si bien qu'on y séjourne de 11h à 14h ! Certains y faisant même des aquarelles.
Au moment d'en partir une tête coiffée d'un chapeau émerge de la pente, c'est un des trois qui ont gagné Réallon par le vallon.
Les deux autres seront rejoints au pied de la descente caillouteuse et rapide, assis sous un arbre au bord d'un torrent. À peine reconstitué le groupe se scinde en deux sur le chemin du retour par la vallée. Heureux seront ceux qui, en voiture ou à pied arrivent à la yourte pour une boisson au gingembre et citron dans un jardinet avec fontaine, servis par une hôtesse en robe longue …
Finalement on regagnera Les Gourniers en trois groupes, dont un motorisé. Il y en a vraiment pour tous les appétits.
La chapelle Saint Marcellin, dimanche.
La deuxième vague s'en va impatiemment une demi-heure après les grands marcheurs, sans attendre l'heure prévue. L'appel de la montagne électrise même les plus petits marcheurs, tous atteignent la petite chapelle et en redescendent sans encombre.
Sur le chemin du retour on croise … le même chapeau qu'hier au Fort, porté par un vaillant homme qui a repris goût à la marche ! Chapeau …
On se scinde de nouveau en sous-groupes pour le déjeuner, sur le sentier de découverte ou sous les arbres, quand ce n'est pas confortablement installés sur la terrasse du gîte des 3 Cols. Lieu idéal pour voir l'arrivée, étalée, des grands randonneurs redescendus des hauteurs.
Les retours motorisés vers le sud se sont étalés sur toute la journée, jusqu'à ce que les derniers repartent avec les apéritifs en surnombre, les vêtements et chapeaux abandonnés.
Gilles.